Le vin vivant

Le vin naturel (nature ou vivant) est issu d’une démarche personnelle et éthique du vigneron, et non de règles fixées par des organismes dont il faut remplir les conditions.

  • Il est le résultat d’une viticulture respectueuse des écosystèmes et d’une vinification sans apport d’intrant chimique.
  • Il est considéré comme un être vivant qui exprime toute la pureté et l’honnêteté des raisins dont il provient, la typicité de son terroir et les influences de son millésime.
  • Il est produit en petites quantités, par des producteurs indépendants, sur des vignobles à faible rendement.
  • Il est élaboré à partir de raisins biologiques vendangés à la main, sans sucre ajouté et sans levure étrangère au terroir, sans correction d’acidité, sans micro-oxygénation ou osmose inverse.
  • Il est ni collé et ni filtré, la plupart du temps.
  • Il ne contient pas ou très peu de sulfites (si c’est le cas, ce sera uniquement en très petite quantité et surtout lors de la mise en bouteille).

SES CARACTÉRISTIQUES

  • Il peut être différent chaque année.
  • Il est produit en petites quantités, car les raisins sont vendangés à la main.
  • Il est un élément vivant qui est donc affecté par son transport et les variations atmosphériques (pluie, neige, pleine lune,…).
  • Il doit être conservé avec plus de soins et de rigueur que le vin conventionnel (entre 8 et 25º C, sans variation brusque).
  • Il a parfois une odeur déplaisante (animal noble) au moment de l’ouverture qui disparaitra par la suite. Il peut également être légèrement pétillants (CO²) ou bien contenir quelques dépôts (aucune filtration).

* Le carafage ou le décantage peut être suggéré dans certains cas.

LES SULFITES

Il y a quatre moments où ils sont couramment utilisés dans l’élaboration des vins industriels :

  • À la vendange : Il est mis sous la forme de metabisulfite afin de limiter l’action des levures indigènes et ainsi prévenir l’oxydation. Les raisins n’ont donc plus besoin d’être amenés rapidement au chai pour ne pas que les fermentations débutent dans le transport.
  • Pendant le foulage : Il est ajouté pour éviter un début de fermentation avec les levures indigènes. Les levures industrielles sont sélectionnées pour mieux résister au soufre.
  • Lors des fermentations : Il est ajouté à n’importe quel moment, mais le plus souvent à la fin des fermentations pour les stopper.
  • À la mise en bouteille : Il est utilisé pour prévenir l’oxydation (ou toute autre action microbienne) dans la bouteille et protéger le vin pendant son transport.

TAUX DE SO² MAXIMUM AUTORISÉS (EN MG/L)

* l’organisation mondiale de la santé recommande d’ingérer quotidiennement une valeur inférieure à 0,7 mg/kg de poids corporel.

Source : Marc Frandon • Primavin